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mot de l'arrq | 12 MARS 2020

L’ARRQ applaudit les investissements en télévision et en cinéma du budget provincial


L’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec a accueilli comme une excellente nouvelle la décision du gouvernement du Québec d’innover en accordant des fonds à la SODEC destinés à la production télévisuelle, en plus de bonifier l’investissement en production cinématographique. On parle d’une somme de 15 millions par année pour « promouvoir le développement d’œuvres télévisuelles à fort potentiel et leur diffusion sur les marchés locaux et internationaux » ainsi qu’une somme additionnelle de 20 millions par année pour le cinéma et de 6 millions pour l’animation.

On peut certes saluer la réponse favorable du gouvernement aux demandes du milieu audiovisuel qui réclamait un investissement québécois en télévision afin de répondre au sous-financement chronique des productions francophones destinées au petit écran au moment où le marché télévisuel explose sur la scène internationale et qu’il faut plus que jamais être compétitifs. « Je suis heureux de constater que le gouvernement de la CAQ ait compris l’importance de faire sa part pour la télé en français qui réussit envers et contre tous à performer sur le plan national», a déclaré Gabriel Pelletier, président de l’ARRQ. « Ça va aider à combler une partie de l’écart important entre les budgets des productions francophones et les productions canadiennes de langue anglaise. Pour atteindre une équivalence, mes espoirs se tournent maintenant du côté fédéral et de sa prochaine réforme législative du système de radiodiffusion afin de nous donner tous les outils pour être aussi performants au niveau international ».

Dans le domaine télévisuel, c’est aussi une heureuse initiative du gouvernement québécois que d’avoir accordé une somme de 3 millions à Télé-Québec pour la captation de spectacles et d’oeuvres artistiques. Le radiodiffuseur québécois est un instrument de diffusion culturel qu’on a parfois tendance à négliger alors qu’il ne faut pas oublier qu’il est un acteur important de notre télévision.

Enfin, on peut aussi célébrer cet investissement additionnel en cinéma et en animation. C’est un vote de confiance du gouvernement pour nos créateurs et producteurs. La diversité et la qualité des œuvres qu’ils proposent en nombre de plus en plus grandissant trouveront ainsi les moyens de leurs ambitions.

En somme, avec une augmentation de 70% du budget alloué à la SODEC, c’est tout le milieu culturel qui peut se réjouir. L’ARRQ félicite par ailleurs le gouvernement actuel pour sa reconnaissance de l’importance d’investir en culture.

Gabriel Pelletier
Président
www.reals.quebec

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