précédent

Communiqué - Lois sur le statut de l'artiste

prochain

Avis de consultation de radiodiffusion CRTC 2020-336 - Phase 2

mot de l'arrq | 13 JUI 2020

Mot de Mylène Cyr, directrice générale


ASSOUPLISSEMENT DES MESURES SANITAIRES / RENCONTRE ZOOM AVEC UNE REPRÉSENTANTE DE LA SANTÉ PUBLIQUE /FLAMBÉE DE DÉNONCIATIONS EN MATIÈRE DE HARCÈLEMENT

ASSOUPLISSEMENT DES MESURES SANITAIRES POUR LES PRODUCTIONS AUDIOVISUELLES À PARTIR DU 15 JUILLET 2020

Tel qu’indiqué dans notre communication du 23 juin dernier, le comité paritaire pour le secteur de la production audiovisuelle en fiction, dont l’ARRQ fait partie, a été convoqué à nouveau la semaine dernière, afin de faire le point sur l’entrée en vigueur des mesures d’assouplissement préalablement présentées. Ainsi, puisque la situation épidémiologique au Québec s’est grandement améliorée, les mesures pourront  effectivement entrer en vigueur dès le 15 juillet.

Rappelons donc les mesures sanitaires proposées par la CNESST qui permettront d’assouplir les normes spécifiquement dans le secteur de la fiction.

1) Le 15 juillet, si la situation épidémiologique est favorable, les dispositions suivantes pourraient s’appliquer.

2) Dans de petites équipes stables dans des zones contrôlées, on permet aux artistes de travailler à 1 mètre sans EPI, ce qui assure une substantielle diminution du risque.

3) Pour des périodes cumulatives d’au maximum 15 minutes par jour, on permet aux artistes de tourner des scènes à moins d’un mètre sans EPI.

4) Les gens à risque devraient toujours être à 2 mètres.

5) Un registre des équipes stables et des scènes tournées à moins d’un mètre devra être mis en place et les dates de tournage devront être communiquées à la CNESST.

6) Les scènes impliquant des contacts intimes ne sont pas autorisées. 

Ces mesures rédigées de façon plutôt générale méritaient certaines précisions qui permettent de mieux comprendre ce qui est proposé.  Voici certains des éléments qui ont été discutés.

Ainsi, une petite équipe stable est constituée d’au plus 10 personnes, acteurs ou actrices, qui travaillent ensemble de façon permanente sur une même production.  Les réalisateurs et les techniciens ne pourront pas faire partie de cette équipe,  car on privilégie pour ces assouplissements bien ciblés, les gens qui apparaissent à l’écran.

Rappelons qu’il appartient aux producteurs d’établir les moyens à prendre pour faire respecter les mesures sanitaires établies. Nous avons entendu que sur certaines productions on a établi différentes zones (zone 1, zone 2, etc.). Ces notions ne sont pas établies comme telles dans  les règles de la CNESST. Or, les « zones contrôlées » inscrites dans les normes font plutôt référence à la bulle ou microcosme créé autour de l’équipe stable où personne d’autre n’est censé entrer.

Les personnes qui constituent cette équipe stable pourront travailler entre elles à 1 mètre sans obligation de port d’équipement de protection individuelle.  Elles pourront cependant, pour l’équivalent de 15 minutes par jour par individu,  tourner à moins d’un mètre sans équipement de protection.  Dans ces scènes, les contacts seront permis (se tenir la main, une claque dans le dos, etc.), mais pas ceux que l’on qualifie « d’intimes » c’est-à-dire des scènes qui nécessitent que les visages des acteurs soient à proximité l’un de l’autre (par exemple un baiser).

Les producteurs devront  tenir un registre des équipes stables et des différentes scènes tournées et faire parvenir le tout à la CNESST.

Il reste probablement encore quelques zones grises dans l’application de ces nouvelles normes, mais le comité paritaire travaille à constituer une Foire aux questions qui sera rendue disponible dès que possible.  Si vous avez des questions sur les mesures d’assouplissement ou sur les normes sanitaires pour les productions audiovisuelles, vous pouvez aussi assister à la rencontre virtuelle ce jeudi 16 juillet avec une représentante de la Santé publique (voir les informations dans la section suivante).    


RENCONTRE ZOOM POUR LES MEMBRES DE L’ARRQ AVEC Dre MARIE-FRANCE RAYNAULT REPRÉSENTANTE DE L’INSTITUT NATIONAL DE LA SANTÉ PUBLIQUE LE 16 JUILLET

Cette semaine, jeudi le 16 juillet à 13h30, nous tiendrons une rencontre Zoom avec la Dre Marie-France Raynault chef du Département de médecine préventive et santé publique du CHUM et mandataire de la Direction générale de santé publique.  Dre Raynault oeuvre à titre de spécialiste de la santé publique et participe à différentes instances pour l’établissement de normes sanitaires pendant la pandémie de la COVID-19, dont le comité paritaire pour le secteur de la production audiovisuelle en fiction.  Elle rencontrera les membres de l’ARRQ pour discuter des nouvelles normes établies pour notre secteur et pour répondre aux différentes questions que vous pourriez avoir. 

Prière de vous inscrire auprès d’Hélène Roy à l’adresse suivante : helene@arrq.quebec

FLAMBÉE DE DÉNONCIATION D’ACTES DE HARCÈLEMENT SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

C’est avec stupéfaction que nous avons vu apparaitre la semaine dernière sur les réseaux sociaux une série de dénonciations d’actes de harcèlement sexuel ou psychologique dans le milieu culturel et de façon plus spécifique dans le secteur de la musique. 

En 2017, dans la foulée du mouvement #moiaussi/#metoo, le milieu culturel au grand complet s’est mobilisé pour dénoncer la culture de harcèlement qui affectait notre secteur et pour mettre en place différents outils permettant de prévenir le harcèlement.  Ainsi, plus de 43 associations se sont regroupées pour édicter un code de conduite qui permet d’identifier ce qui constitue du harcèlement et que faire si vous êtes victimes ou témoin de harcèlement.  Le code de conduite se retrouve sous forme d’affiche que vous pouvez télécharger ou en format papier que nous pourrons vous faire parvenir sur demande.  Rappelons l’importance de ce code de conduite qui devrait être affiché dans tous les milieux de travail, dont les plateaux de tournage.

Nous vous invitons également à suivre la formation « Il était une fois ... de trop » mise en ligne par l’INIS (www.unefoisdetrop.ca) qui vise à faire comprendre et reconnaitre ce qu’est le harcèlement afin de prévenir, mieux gérer les situations de façon à ce que puisse disparaitre tout geste de harcèlement dans notre milieu de travail. Cette formation est gratuite et nous ne rappellerons jamais assez l’importance de s’assurer que tous soient sensibilisés à ces questions.

Également, le milieu a également soutenu la création d’un service d’accompagnement  pour les victimes et les témoins de harcèlement dans le secteur culturel, L’APARTÉ collaborateur de Juripop (aparte@juripop.org/1-833-laparte) qui fournit des informations juridiques  qui renseigne sur vos droits, les solutions et ressources disponibles. 

Rappelons enfin que dans la foulée des évènements de 2017, l’ARRQ s’est dotée d’un code d’éthique qui s’applique à tous les membres, administrateurs, employés et fournisseurs.  Ce code prévoit notamment que l’on doit adopter une attitude empreinte de respect, de collaboration, de politesse, de courtoisie et de savoir-vivre et ne pratiquer ou ne tolérer aucune forme de harcèlement, humiliation ou violence vis-à-vis les collègues, les collaborateurs, les autres réalisateurs ...

Nous sommes d’avis que même si nous avons mis en place de multiple services ou outils pour éviter le harcèlement dans notre milieu, le travail n’est pas fini.  En fait,  nous devons continuer d’être vigilants et sensibiliser tous les intervenants et constamment nous rappeler l’engagement que nous avons pris afin que notre milieu soit sain et exempt de toute forme de harcèlement.

Mylène Cyr, directrice générale

retour aux actualités

autres mot de l'arrq