Ève Lamont

Réalisatrice et camérawoman chevronnée, Ève Lamont est un électron libre qui plonge au cœur de réalités sociales souvent occultées.

Son premier documentaire Des Squatteureuses (1988) sur les femmes squatteures en Europe, reçoit le prix du public au Festival international de film de femmes à Montréal. Son premier long métrage documentaire Méchante Job (2001) porte sur les alternatives face à la société du travail. Son film SQUAT! (2002) qui relate l’histoire de l’occupation d’un immeuble par des jeunes sans abri, reçoit le prix de la meilleure réalisation pour un long métrage documentaire canadien au festival documentaire HOT DOCS. Dans Pas de pays sans paysans (2005), la cinéaste va à la rencontre de citoyens et d’agriculteurs qui s’opposent à l’agro-industrie et cultivent autrement. Avec L’Imposture (2010), elle signe un documentaire intimiste sur des femmes qui cherchent à sortir de la prostitution. S’en suit Le commerce du sexe (2015), une plongée percutante dans l’industrie du sexe tarifé. Ensuite, Le chantier des possibles (2016), raconte l’histoire d’un quartier populaire qui défend une autre vision de développement urbain. Son plus récent film, La coop de ma mère (2021) trace le portrait des gens qui habitent une coop d’habitation, au cœur d’une communauté hétéroclite face au défi de la coopération (sortie: octobre 2021). Tous ses films lui ont valu un accueil chaleureux du public et ont été diffusés largement.

Elle a réalisé plusieurs vidéos de sensibilisation pour diverses organisations et groupes communautaires. Elle travaille aussi comme directrice photo et camérawoman pour différentes maisons de production, projets artistiques ou sociaux. Elle travaille actuellement à la réalisation d’une série documentaire sur la violence conjugale.