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nouvelles | 16 SEP 2021

Conférence de presse des associations du milieu culturel québécois

Neuf associations du secteur des arts et de la culture (dont l'ARRQ), qui représente plus de 26 000 artistes, ont demandé ce matin au gouvernement du Québec de déposer dès cet automne le projet de réforme tant attendu de la Loi sur le statut professionnel et les conditions d’engagement des artistes de la scène, du disque et du cinéma (S.32-1) ou « LSA ».

Lors de la conférence de presse qui a eu lieu le jeudi 16 septembre à 10h au Lion d'Or et via ZOOM, les associations ont fait état des différentes revendications qu’elles porteront auprès du gouvernement caquiste au cours des semaines à venir.

Sophie Prégent, présidente de l’UDA, a déclaré qu'il y a urgence de modifier la LSA avant la prochaine élection au Québec : « Les calendriers politiques sont les pires ennemis des réformes des lois. (...) On se retrouve constamment à la case départ avec un nouveau gouvernement. Le gouvernement caquiste s'est fait élire en nous promettant une réforme sur la loi. (...) Si on ne dépose pas cet automne, on se retrouve aux prochaines élections. La pire chose qui pourrait arriver pour nos artistes, c'est qu'on remette encore au calendrier grec la réforme sur la LSA. »

Un des nombreux problèmes relatifs aux réalisateurs.trices est leur manque de rapport de force face aux producteurs dans l’état actuel de la Loi. Rappelons que la première entente collective pour la télévision a vu le jour après 15 ans de négociation. De plus, les associations de producteurs n’ayant pas l’obligation d’être liées par une entente collective afin d’avoir accès à des subventions, il en résulte que les associations d’artiste doivent négocier à la pièce avec tous les producteurs non-membres d’une association de producteurs, ce qui représente un fardeau inéquitable pour les associations qui représentent les artistes. Au surplus, les artistes, comme tout autre salarié au Québec, devraient avoir droit aux protections relatives au harcèlement, au retrait préventif ou autres protections des lois du travail sans avoir à les négocier. Nous ne remettons nullement en cause le bien fondée de cette loi, mais il est plus que temps qu’une réforme soit mise en place pour permettre à la loi d’atteindre son objectif principal, soit l’amélioration des conditions socio-économiques des artistes.

Pour en savoir plus sur nos revendications conjointes : Cliquez ici »»»

Pour lire le mémoire présenté par l'ARRQ « Une révision en profondeur s’impose pour mieux soutenir les artistes du Québec » : Cliquez ici »»»

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