Guy Bonneau

Dès le début de ses études en arts, Guy Bonneau s’associe à Martine Fortin. Ils produisent et réalisent ensemble. Après avoir terminé un baccalauréat en arts visuels en 1989, Guy et Martine entreprennent une maîtrise en cinéma de l’UQAM. La fin de leurs études sera couronnée de succès lorsque leur film, Les yeux d’la fin... reçoit deux prix importants. En mars 1995, l’oeuvre remporte le GOLDEN MAPLE AWARD au Festival Vidéo Canadien à Toronto, premier prix de la catégorie étudiant, puis un GOLD CINDY à l’International CINDY Competition de San Diego, Californie, en 1996. Il s’agit encore une fois d’un premier prix dans leur catégorie. Cette oeuvre fait aussi partie de la sélection officielle du Festival International du Cinéma Francophone à Moncton, Nouveau-Brunswick. C’est à partir de ce film que le duo Fortin-Bonneau crée leur maison de production ACRAIR.

Neige est leur premier vidéo en tant qu’artistes professionnels. Le scénario de ce court métrage est choisi dans le cadre de l’événement « Neige sur Neige » de la Bande Vidéo de Québec en 1997, puis se mérite un prix au Canadian International annual film and video festival en Ontario. En 1998, Neige fait l’ouverture des Rendez-vous du cinéma québécois dans sa catégorie.

Avant même qu’ils n’aient terminé Maman, y’a un monstre dans mon lit!, celui-ci est sélectionné au Festival des Films du Monde de Montréal. Il est ensuite invité dans 29 autres festivals internationaux et remporte 9 prix importants, en plus d’une nomination pour le Jutra du meilleur court métrage.

Depuis ce temps, ils ont réalisé quelques courts métrages, dont Chronique d’un mariage raté, Ma caméra, mon Picasso!, Un mercredi avant Noël, Biscuit, la mort vous guette ! qui font les Festivals. En 2014, ils signent ensemble le documentaire À l’ombre du Rocher qui remporte le Platinum Award à l’International Film Festival for Women, Social Issues and No Discrimination à Jakarta.

Guy et Martine travaillent actuellement à un court mettant en vedette Louise Latraverse et Marcel Sabourin, en plus de l’écriture d’une série télé et de leur premier long métrage de fiction, grâce à l’aide financière du Conseil des Arts et Lettres du Québec, de la SODEC et de Téléfilm Canada.