Guy Simoneau






BIO-FILMO
Guy Simoneau a été photographe et monteur de films avant d'amorcer sa carrière de scénariste-réalisateur au début des années 1980. Son premier long métrage documentaire, Plusieurs tombent en amour (1981), provoque dès sa sortie une onde de choc dans le paysage du cinéma québécois. Gagnant du prix Génie pour le meilleur long métrage documentaire canadien, le film explore en profondeur la faune de la prostitution, autant masculine que féminine, et constitue un témoignage d'une grande lucidité. En 1982, Simoneau tourne, avec Suzanne Guy, On n'est pas des anges, un documentaire sur la vie amoureuse des personnes handicapées physiques. Ces deux films participent à plusieurs festivals (dont le Festival de Nyon) et sont présentés en salle avec succès, ici comme à l'étranger.
En 1988, après avoir travaillé pour la télévision, il réalise David chez les Coréens, un documentaire d'une heure, tourné en Corée, portant sur l'histoire d'un jeune Coréen de 13 ans, adopté par des Québécois, qui souhaite revoir son pays d'origine. Le film est présenté dans les festivals étrangers et est en nomination pour le Meilleur film pour enfant au Festival du Caire. Il remporte deux prix Gémeaux au Québec.
Au cours des années suivantes, Guy Simoneau est chargé de cours à l’Université du Québec à Montréal, en cinéma, et travaille également comme monteur ou réalisateur deuxième équipe avec le réalisateur Peter Pearson, pour, entre autres, les productions Home Game avec Ken Dryden, et Mario, Mike and Mr.Greatness avec Wayne Gretzky et Mario Lemieux. En 1993, il réalise le long métrage documentaire Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, qui témoigne de la détresse au masculin, sujet rarement abordé et qui suscite de grands remous au Festival de cinéma d'Abitibi, entre autres. En 1996, il signe Marcel Dubé : aimer, écrire, un documentaire d'une heure sur le dramaturge, au dernier tournant de sa vie. En 1999, il publie son premier livre, écrit dans l'esprit du documentaire, un récit biographique publié aux éditions Libre Expression. L'Amérique de la dame aux yeux peints évoque 25 ans de la vie d'une femme, Jeannine Archimbaut, dans les jungles du Guatemala et du Chiapas auprès des Indiens Mayas.
En 2000-2001, Guy Simoneau tourne caméra au poing une série documentaire de 13 épisodes, Macadam sud, aux côtés de travailleurs de rue de la rive-sud de Montréal. La série est diffusée à Télé-Québec. Toujours attiré par les écrivains, il réalise, en 2003, Simenon en Amérique, un film d'une heure sur le grand écrivain belge, son aventure d'une dizaine d'années en sol américain et ses séjours au Québec durant les années 1940 et 1950. Il s'attaque ensuite à deux films documentaires, La vie à vif, tournés dans les murs d'un Centre jeunesse à Laval avec des adolescents.tes. Une aventure troublante, mais des plus passionnantes par les liens tissés avec les jeunes, garçons et filles. La vie à vif est présentée à Télé-Québec en mars 2007.
Il tourne ensuite, coup sur coup, deux films documentaires dans le Grand Nord canadien, chez les Inuit. D’abord au Nunavik, avec Le voyage de Sara, qui a été présenté sur les ondes de Radio-Canada en 2008, à APTN et TVCultura Brésil. Le film raconte l'histoire d'une jeune fille inuit, Sara, adoptée à sa naissance par un couple du sud. Sara part dans le Grand Nord retrouver sa terre natale et sa famille biologique.
En 2011 il tourne Qallunaaliaqpallianiq-Direction Sud, un documentaire d'une heure sur des Inuit vivant au Sud, en milieu urbain; des Inuit dotés d'un leadership inspirant, orienté vers le bien de leur communauté du Grand Nord. Il a été présenté en première mondiale au Festival des Films du Monde de Montréal, en août 2011. Le documentaire a été présenté sur les ondes de la SRC, à ZoneDoc, le 15 juin 2012, ainsi que sur TV5 Monde en 2015. Guy Simoneau se tourne ensuite vers l’Amérique du Sud : Desplazados: éternels oubliés, est un documentaire d’une heure sur les déplacés internes en Colombie, victimes du conflit armé. Le documentaire a été présenté à RDI et au Rendez-vous du cinéma québécois.
En 2016-17, il est producteur-réalisateur pigiste à Bell Local et tourne des séries documentaires, dont Indigenous Power, diffusée également à APTN, série inspirée par Nakuset et les autochtones vivant à Montréal.
En 2017 et 2018, Guy Simoneau est invité à travailler avec des collègues autochtones boliviens, dans un esprit d’inter-échange. Avec ses collègues aymaras, il offre de ateliers de réalisation et de caméra et tourne des reportages à travers la Bolivie pour la télévision nationale ‘’PLurinacional TV’’.
Enfin, en 2019 et 2020, il séjourne un an de plus en Bolivie afin de tourner son plus récent long métrage documentaire, HISTOIRES BOLIVIENNES. Le film retrace son journal filmé sur le terrain des Aymaras, à La Paz et El Alto, à 4 000 mètres d’altitude, sur fond de conflit suite à la quatrième victoire consécutive du président Evo Morales. Distribution : K-Films Amérique. Film de clôture au Festival International de cinéma latino-américain 2022. Première au cinéma Beaubien à Montréal et au Clap à Québec. Tournée en région. Diffusion intégrale sur la chaîne TFO en 2023 et 2024.
Il signe son plus récent film, un court métrage/essai documentaire de dix minutes, TÉMOIGNAGE, en 2024. Le court métrage est distribué par Les Films d’Aujourd’hui.
Passionné depuis toujours par le cinéma du réel, Guy Simoneau aime explorer les zones inconnues, abolir les préjugés et accompagner les êtres dans leur vie et leur quête.
Autres expériences
- Auteur de livres biographiques
- Coach de scénarisation
- Ateliers de réalisation
- Caméraman
Coordonnées
réalisations
TÉMOIGNAGE
