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nouvelles | 31 JAN 2024

Financement de Téléfilm canada : promesse tenue sur un fil ténu

Montréal, le 31 janvier 2024 – Les représentants des artistes œuvrant en cinéma et télévision accueillent avec soulagement l’annonce de la ministre St-Onge qui confirme la prolongation pour deux ans de la bonification du financement de Téléfilm Canada, se rapprochant ainsi de la promesse faite par le Parti libéral du Canada lors de la dernière campagne électorale qui faisait référence à une pérennisation de ces sommes.

L’ARRQ, la SARTEC et l’UDA avaient conjointement interpellé le gouvernement en décembre dernier pour lui rappeler l’urgence de confirmer pour les années à venir l’augmentation promise de 50 millions de dollars pour Téléfilm Canada, au risque de voir le nombre de productions cinématographiques décliner.

Les associations professionnelles remercient la ministre St-Onge pour son écoute et son action dans ce dossier crucial pour le développement et la production des futurs films canadiens et québécois. Même si l’annonce était espérée plus tôt à l’automne pour ne pas nuire au calendrier de production et que nous espérions une prolongation permanente du financement majoré, il convient de reconnaitre que, dans le contexte budgétaire actuel, cette décision est la bienvenue pour notre secteur.

« Les artistes évoluent dans un secteur en pleine transformation. Ce financement bonifié est un signal fort et concret de soutien et de considération », indique Tania Kontoyanni, présidente de l’UDA.

« Ces sommes sont synonymes d’un plus grand nombre de films sur nos écrans. C’est aussi simple que ça ! C’est toute une économie qui en profitera, mais c’est aussi le grand public qui pourra apprécier davantage d’histoires d’ici », ajoute Chantal Cadieux, présidente de la SARTEC.

« C’est un soulagement ! Notre industrie demeure fragile. Et, si le financement est essentiel, le cadre législatif et réglementaire l’est tout autant pour préserver une industrie aux prises avec des enjeux nouveaux. Nous poursuivrons nos échanges avec la ministre St-Onge qui s’est montrée sensible à nos réalités », conclut Gabriel Pelletier, président de l’ARRQ.

 

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À propos

Association des réalisateurs et des réalisatrices du Québec (ARRQ)

L’ARRQ est une association professionnelle reconnue regroupant plus de 800 membres de partout au Québec. Ces derniers œuvrent dans les domaines du cinéma, de la télévision, du web et de l’animation. Comme association, elle défend les intérêts et les droits professionnels, économiques, culturels, sociaux, moraux de tous les réalisateurs et réalisatrices du Québec. Parmi les actions vouées à la défense des droits des réalisateurs et au respect de leurs conditions de création, l'association négocie des ententes collectives, rédige et participe à l'élaboration de mémoires tout en collaborant à de nombreuses études.

Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC)

Avec 1 600 membres, la SARTEC représente l’ensemble des auteurs de l’audiovisuel et est reconnue pour son rôle auprès des auteurs de langue française dans le secteur du film par la Commission de reconnaissance des associations d'artistes et des associations de producteurs (CRAAAP) depuis octobre 1989. Elle est également accréditée par le Tribunal canadien des relations professionnelles artistes-producteurs comme agent négociateur exclusif des auteurs de langue française œuvrant à la radio, à la télévision, au cinéma et dans l'audiovisuel. Sa mission s’articule autour de la protection des intérêts professionnels, moraux et économiques des auteurs de langue française et de l’amélioration des conditions d'exercice du métier par la négociation d'ententes collectives avec les différents producteurs.

Union des artistes (UDA)

L’UDA est un syndicat professionnel représentant près de 13 000 artistes regroupés au sein de quatre groupes de fonctions artistiques, soit les acteurs-actrices, les chanteurs-chanteuses, les animateurs-animatrices et les danseurs-danseuses, qui exercent leur métier dans une multitude de disciplines. Sa mission est de défendre les intérêts sociaux, économiques et moraux de ses membres, qui sont pour la plupart des travailleurs autonomes. Au cœur de ses activités se trouvent la négociation de conditions minimales de travail, la rémunération des artistes et le respect des ententes collectives.

 

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